Impressionnisme

Histoire de la musique occidentale : impressionnisme

Le courant impressionniste apparu dans l’art pictural à partir des années 1860 inspire aussi la création musicale.

La musique de Debussy en est une figure exemplaire. Nombreuses de ses œuvres, privilégient avant tout les masses sonores et les effets plutôt que les formes nettes : arpèges, accords de piano noyés dans la résonnance (de la pédale libérant les étouffoirs des cordes), effets orchestraux, tonalité floue par l’emploi de la modalité (ancien système harmonique précédant l’avènement du système tonal) ou de la gamme par tons.

Debussy n’est pas seulement le compositeur impressionniste par excellence. Il incarne aussi l’héritage savant en opérant une synthèse très érudite de diverses esthétiques contemporaines de son époque. Celles-ci sont parfois plutôt rattachées à d’autres arts. Debussy les fait dialoguer ensemble dans sa musique.

Le symbolisme : ce mouvement littéraire et pictural s’attache à divers thèmes comme le rêve, l’au-delà, le surnaturel, la mélancolie. Debussy les traduit notamment par l’emploi de la modalité, et des instruments à caractère antique, comme la harpe et le hautbois d’amour. Avant Debussy, Fauré était déjà un adepte de ces archaïsmes empruntés à la musique ancienne et du caractère mélancolique et mystique du symbolisme.

L’orientalisme : ce courant artistique démarré au XVIIIe siècle reste actif jusqu’au XXe. Plusieurs compositeurs y ont déjà fait référence. Debussy s’y inscrit en utilisant régulièrement la gamme pentatonique dans ses dessins mélodiques.

La musique afro-américaine : la structure rythmique de certaines œuvres de Debussy s’en inspire comme par exemple « Golliwogg’s cake walk » dans le recueil pour piano intitulé « Children’s corner ».

Frise chronologique

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