Jazz classique

Histoire de la musique occidentale : Jazz classique

Parmi le public américain d’origine anglo-saxonne, des musiciens s’intéressent autant à la musique savante qu’à cette nouvelle musique populaire. Quelques noms : George Gershwin, Cole Porter, Richard Rodgers… Leurs premières expériences de composition sont pour des spectacles d’opérette, forme importée de France qui traverse l’Atlantique. Ils travaillent alors dans les maisons d’édition de musique du quartier de la Tin Pan Alley, devenues célèbres pour leur spécialisation dans la chanson populaire. Également formés à l’écriture symphonique et aux subtilités harmoniques du post-romantisme, ils créent, à partir des années 1920, une nouvelle forme : la comédie musicale.

La comédie musicale est, en quelque sorte, un compromis entre la chanson populaire et le poème symphonique. Elle fait écho à l’opérette française, en intégrant le jazz. En même temps, elle réinjecte dans les harmonies de celui-ci des raffinements probablement issus des esthétiques européennes post-romantique et impressionniste.

Ces comédies musicales se jouent dans les grandes salles de spectacle de l’avenue de Broadway. En fin de compte, elles donnent au Jazz son âge d’or. Elles fournissent un répertoire de chansons qui deviendront les standards du jazz durant tout le XXe siècle, voire de ce qu’on appellera aussi la « chanson classique américaine ».

On désigne aussi cette période du jazz par l’expression « Jazz classique ». Comme l’Opéra à l’époque baroque, le jazz classique, aux États-Unis, se positionne parfaitement à la croisée des chemins entre art savant et art populaire.

Frise chronologique

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